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La construction en chiffres
Rapport annuel Constructiv 2018
1. Évolution socio-économique
Chiffres-clés construction
Le tableau ci-dessous présente les chiffres-clés relatifs au nombre d’employeurs de la construction, à l’emploi et à la masse salariale pour la période 2016-2018.| 2016 | 2017 | 2018 | ||||
|---|---|---|---|---|---|---|
| Évolution 2016/2015 | Évolution 2017/2016 | Évolution 2018/2017 | ||||
Volume d'activité (en millions €) (valeur ajoutée, désaisonnalisée, en prix de 2016) | € 19 952 | -0,1% | € 19 794 | -0,8% | € 19 971 | 0,9% |
| Nombre d'employeurs construction | 24 509 | 24 641 | 24 367 | |||
| Emploi | ||||||
| - ouvriers soumis à l'ONSS belge (DmfA) | ||||||
- en nombre de têtes | ||||||
| 149 729 | -1,4% | 149 231 | -0,3% | 147 869 | -0,9% |
| 15 860 | 20,5% | 17 502 | 10,4% | 18 670 | 6,7% |
| - en nombre d'équivalents temps plein, intérim inclus | 117 252 | -0,9% | 117 114 | -0,1% | 118 090 | +0,8% |
| - main-d'œuvre étrangère détachée (LIMOSA) | ||||||
| nombre de déclarations | 507 378 | 19,8% | 511 705 | 0,9% | 453 962 | -11,3% |
| nombre d'ouvriers (uniques) | 101 819 | 9,5% | 101 358 | -0,5% | 75 758 | -29,2% |
| nombre d'indépendants (uniques) | 21 549 | 15,2% | 23 369 | 8,4% | 25 151 | 7,6% |
| Nombre de jours ONSS déclarés (DmfA) | ||||||
| - nombre total de jours | 37 841 209 | -1,1% | 37 604 741 | -0,6% | 37 536 216 | -0,2% |
| - jours prestés avec salaire | 26 916 456 | -0,4% | 26 933 043 | 0,1% | 27 170 494 | 0,9% |
| - jours de chômage économique | 905 212 | -22,8% | 753 295 | -16,8% | 624 640 | -17,1% |
| - jours intempéries | 1 653 676 | 9,3% | 1 539 966 | -6,9 % | 1 362 103 | -11,5% |
- autres jours (jours de repos, maladie, etc.) | 8 365 865 | -2,0% | 8 378 407 | 0,2% | 8 378 979 | 0,0% |
| Masse salariale à 108% (en millions €) | € 3 603,2 | 0,9% | € 3 693,8 | 2,5% | € 3 828,2 | 3,6% |
Constats
Sur la base de ce tableau, nous pouvons faire un certain nombre de constats pour 2018 :
- le volume d’activité a augmenté après une légère diminution les deux années précédentes ;
- le nombre d’employeurs est resté stable ;
- en 2018, le nombre d’ouvriers (réguliers et intérimaires) en équivalents temps plein a augmenté de près de1% ;
- en équivalents temps plein, l’occupation totale dans le secteur de la construction augmente (tant au niveau des ouvriers réguliers qu’au niveau des ouvriers intérimaires) ;
- le nombre d’ouvriers étrangers détachés actifs sur les chantiers belges a connu une baisse significative en 2018. Cette diminution est probablement la conséquence d’une modification au niveau de l’introduction des déclarations (depuis 2018, la définition utilisée pour le secteur de la construction est devenue plus stricte). L'attention des employeurs étrangers est aussi de plus en plus souvent attirée sur leurs obligations au niveau de la sécurité sociale (et l’impact financier), ce qui pourrait expliquer en partie la diminution du nombre de déclarations d’ouvriers détachés ;
- le nombre d'indépendants détachés continue toutefois d’augmenter ;
- même si le nombre d’ouvriers a diminué légèrement, le nombre de jours prestés dans le secteur de la construction a augmenté. Le fort recul du nombre de jours de chômage économique et d’intempéries en est probablement la cause ;
- la stabilisation de l’occupation intérieure, liée à l’augmentation moyenne de 2,1% des salaires horaires sur base annuelle, a donné lieu à une augmentation de la masse salariale de 3,6% en 2018.
Conclusions
En dépit d'une baisse du nombre d'ouvriers réguliers d'environ 20 000 unités (en équivalents temps plein) depuis le début de 2012, le secteur de la construction reste, avec ses +/- 150 000 ouvriers, l'un des principaux employeurs du pays. La diminution nette du parc d'ouvriers résulte plutôt du non-remplacement d'ouvriers qui quittent le secteur que d'une hausse des sorties de la main-d'œuvre.
Les flux entrants et sortants se rejoignent de plus en plus ces dernières années. Grâce à cette tendance, l'on peut considérer que le secteur a annuellement besoin de quelques 18 000 nouveaux travailleurs en remplacement des ouvriers qui quittent le secteur pour cause d'évolution naturelle ou pour d'autres rebondissements de carrière (+/- 12% en 2018). Étant donné que le flux entrant se compose habituellement en grande partie de jeunes, cela signifie que le secteur offre toujours un large éventail d’opportunités aux futurs jeunes ouvriers de la construction bien formés.
C'est pourquoi nous souhaitons attirer l'attention sur l’apprentissage en alternance dans notre dossier A la une. C'est l'instrument de formation par excellence qui prépare parfaitement les jeunes à la réalité de la construction. Le secteur de la construction soutient donc ce système et fournira des efforts supplémentaires pour le faire connaître et lui apporter le soutien nécessaire.
C'est pourquoi nous souhaitons attirer l'attention sur l’apprentissage en alternance dans notre dossier A la une. C'est l'instrument de formation par excellence qui prépare parfaitement les jeunes à la réalité de la construction. Le secteur de la construction soutient donc ce système et fournira des efforts supplémentaires pour le faire connaître et lui apporter le soutien nécessaire.
Les flux entrants et sortants se rejoignent de plus en plus ces dernières années